Karasu Tsukihime .†

[ à terminer ]

•Nom .†
Tsukihime

•Prénom .†
Karasu...

•Âge .†
....16 ans il me semble

•Sexe .†
Féminin

•Statut .†
Easter.... et stagiaire à l'acadèmie Seiyo... (ou... intruse?)

•Physique .†
Tsukihime-san.... un nom qui peut sembler assez pompeux... Mais avouons qu'il lui va a merveille. La princesse semble honorer cet astre des tenébres, reflet du soleil dans le monde de l'ombre... De par sa cheveulure bleu nuit, lègère et longue, flottant au vent tel un oiseau en chasse et sa peau d'un blanc pâle, pas non plus cadavérique... nous dirons plutot... lumineux. Nous disons souvent que les yeux sont le reflet de l'âme..? Cela peut se révéler vrai dans son cas... Un regard bleu nuit, lui aussi, envoutant mais en meme temps dénué de sens et d'expressions... On s'y plongerait bien si la belle deignait montrer aux autres ce miroir de l'esprit. Sans scesse le regard au sol, ou ailleurs.... jamais droit dans les yeux. Certains diront qu'elle fuit... Fuir quoi? Elle n'a peur de rien dans ce monde sans importance... Ses raisons resteront siennes, les autres n'ont rien a savoir de sa personne... Elle n'en a pas besoin. Une jeune adolescente solitaire... Ce qui ne veut pas dire sans succès. Au collège, elle fut l'objet d'une adoration incomprise des garçons... Leurs hormones en ebullition se disait-elle... A quoi bon attacher à ceci une quelconque importance, la solitude lui allait tellement mieux. Mais la raison de cet engouement, venait surtout de son physique... Fille de grande taille, mince et bien formée. Elle semblait lègère comme une plume... Un oiseau, c'est toujours ce qu'elle aurait voulu être d'ailleurs. Elle n'avait pas d'ailes a son plus grand malheur, normal vous me direz, pour un humain... Mais ces mains semblaient être son unique trésor, le trésor qui lui permettait de ne pas regretter le manque de ces ailes... Elles étaient petites et fines, les doigts longs et agiles, taillés pour le dessin... Sa plus grande distraction. Son regard s'animait enfin... une feuille de papier blanche suffisait a créer ce déclic. En somme, une fille d'apparence aguicheuse... Mais aussi sombre et solitaire que la nuit...
N'oublions pas ses shugo chara... Kotomi, l'écolière corbeau.. et Irumi, l'écolière vautour... La première, portant l'uniforme du lycée de Karasu, possède de petites ailes noires de corbeau. De longs et somptueux cheveux bleux.... plutot clairs, les cachent timidement. Son regard semble sans scesse innanimé, si bien que l'on ne peut en déterminer la couleur exacte... La seconde porte fierement le meme uniforme et possède elle aussi des ailes... Non pas de corbeau, mais de vautour. Charogniard dans l'ame comme sa soeur Shugo chara. Elle a aussi une longue et soyeuse cheveulure, plutot dans les tons violets. Son regard quand à lui, est toujours enflammé de toutes sortes d'émotions, souvent colèrique ou sadique, de couleur pareil a ses cheveux... De mignonnes petites Shugo, à l'apparence innocente mais... nous n'avons pas encore décrit leur caractère si je ne m'abuse..?

•Caractère .†
Karasu-chan... son prénom, lui, peut vous sembler morbide... Mais n'est ce pas ce qu'elle est? hum.... Decrire son caractère hein...? est ce que cela m'est permis... eh bien, puisque j'en ai l'obligation, je ne vais pas me faire prier cette fois-ci. Mais sachez que c'est peut etre la seule fois où vous en entendrez parler, car cet oiseau posséde de grandes ailes... des ailes derrière lesquelles elle sait bien se cacher.... Une carapace dans laquelle elle s'enferme, lui evitant d'étaler aux autres ses véritables sentiments. Tout oiseau s'envole pour fuir le danger... Elle, elle fuit la réalité... Vivre dans un rêve, cela serait tellement doux et beau... un rêve d'une éternelle tendresse... Mais cela ne lui est plus possible à présent.. Le rêve n'est plus, sa vie s'est transformée en enfer au moment ou la réalité lui a fait face de plein fouet... La solitude est son plus grand ami... Elle, elle peut la comprendre, lui éviter la méprise et la méchanceté des autres... Ces êtres humains sans coeur, sa plus grande hantise. Ainsi, Karasu est un oiseau de l'ombre... et aime donc l'obscurité. Celle-ci est paisible et mal-aimée... Elle est sure d'y trouver un refuge où son âme pourra vagabonder sans peine. Vous ai-je déjà décrit son regard..? Il me semble que oui... Celui-ci représente tout à fait son être. Il nous attire par sa grande beauté mais nous ne pouvons y voir qu'une certaine mélancolie profondemment cachée par son manque d'expression... Un oiseau qui a perdu sa route il y a maintenant longtemps... Le noir est la couleur qui la représente le mieux.. Quoi de mieux pour un corbeau me direz-vous?...
Nous pouvons voir ses personnalités cachés, dans ses shugo chara... Présents justement pour protéger ces sentiments cachés au plus profond de l'être. Kotomi représente la rêverie... Sans scesse plongée dans des activités comme la lecture ou l'ecriture, c'est une rêveuse à plein temps. Ses emotions ne sont jamais visibles, mais nous pouvons observer son regard constamment perdue dans ses pensées. Irumi, elle, est son opposée. Elle est extravertie et encourage Karasu à sa manière. Elle a la forme 24h/24 et démarre au quart de tour. Elle est d'ailleurs assez colèrique et sadique... Une vrai furie miniature. Vous voyez ainsi que l'apparence ne concorde pas toujours avec le caractère...Non?

•Histoire .†
Comme pour tout, l'histoire de cette princesse de l'ombre a un commencement... Karasu, pourquoi avoir donné un tel nom à son enfant... Il faut être fou certainement... Non, au bord du gouffre. Cette petite fille était prédestinée à être une petite corbeau, un oiseau de l'ombre, bien avant sa naissance...
La famille Ishinose était sur le point de se former, le mariage était proche et l'on pouvait sentir la joie que cet evenement incluait. Un grand chercheur étudiant un monde mystèrieux, une jeune femme possèdant depuis son enfance un shugo chara à ses cotès... Ils formaient le couple idéal. Mr. Ishinose se plongeait souvent dans son travail, d'etranges recherches en effet... Cela avait sans doute un rapport avec les shugo chara, très peu de personnes étaient impliquées... Il arrivait bientot a la conclusion de son dur labeur et sa fascination grandissait jour après jour sous l'oeil rassurant et protecteur de sa futur femme. Leur vie était bercée d'un doux bonheur qui semblait éternel, sans failles...
Mais un jour, comme vous pouviez vous l'attendre, cette douce vie pris un tout autre tournant... En effet, la date tant attendu était arrivée. Ce serait un simple mariage à la mairie. Il n'aimaient guère la foule, et voulaient préserver ce moment si important pour eux deux. De plus leur famille n'était pas en accord avec cette alliance et ne les cotoyait plus depuis un certain temps déjà... Ce bonheur était-il artificiel? Quoi qu'il en soit... Haruka Ishinose, futur du nom, croyait dur comme fer à ce "paradis"... Au point d'en délaisser son shugo chara, qui peu à peu s'eloigna d'elle... Elle n'avait plus rien à esperer de lui, elle avait trouvé sa place dans la vie. Du moins c'est ce qu'elle pensait... Et sans qu'elle n'ai eu le temps de s'en rendre compte, il disparut lors de la cérémonie. Quelques jours plus tard, son mari était en déplacement à la capitale. Il avait dû repousser leur lune de miel à plus tard, un superbe voyage en France.
C'est à partir de ce jour, que réélement, sa vie bascula.... Elle tomba malade, ou plutôt... enceinte. Elle était seule pour apprendre cette nouvelle... C'est là qu'elle se rendit compte que son shugo chara, sur qui elle s'était toujours reposée n'était plus de ce monde... Elle n'en pouvait plus, la fievre la rendait malade et son mari n'était pas rentré depuis plus d'un mois, elle ne savait pas vraiment elle-même. N'eyant aucun ami, seul son mari... Elle s'était rapellé de son précieux et unique confident, gardien de personalité. La jeune femme s'était mise en tête de le retrouver, elle l'avait cherché corps et âme, en vain... Sa faute lui fit face, elle l'avait délaissé pour se reposer sur l'epaule de son mari... Elle sombra ainsi dans la solitude, finalement elle n'avait jamais était seule pour affronter la vie et s'était toujours reposée sur quelqu'un... La peur l'envahissait au fur et à mesure que le temps passait.. La fièvre baissait et remontait par moment, elle avait du mal à gérer ça. Mais surtout... Quelqu'un allait compter sur elle, se reposer sur ses frêles epaules... Et cela elle ne s'en sentait aucunement capable. Elever un enfant était une trop lourde responsabilité à ses yeux... Elle ne savait que faire, seule... " Les dieux m'ont abandonné... J'ai mérité cette punition... J...Je ne peux qu'assumer mes actes n'est ce pas...? .... Alors... J'éleverai cet enfant... Pour purifier mon ame egoiste..." Ceci étaient les paroles qui donnèrent le courage à cette jeune mère d'assumer son rôle, se cachant derrière ce pretexte auquel elle croyait pourtant... Un rayon de lumière parcourut alors son visage, son regard troublé vit une ombre avancer à grands pas vers elle en prononçant des paroles qui lui étaient alors incompréhensibles... Ces yeux se fermèrent sur cette vision.
A son réveil, elle fut quelque peu perdue... où se trouvait-elle? comment était-elle arrivée en ces lieux? Son esprit s'éclaircit alors en voyant le lit d'hopital sur lequel elle était allongée, son mari dormant à son chevet... En apparence oui... Il lui chuchotta alors quelques mots qui eurent le don de faire couler de tristes et chaudes larmes sur ses joues creusées par le manque de nourriture. " Le bébé... Il s'en ai fallut de peu... " Ce fut les premières paroles qu'elle entendit depuis longtemps mais aussi les dernières de sa part avant la naissance de l'enfant. Elle fut allitée jusqu'à l'arrivée du bébé. Mr Ishinose était repartit pour Tokyo, expliquant qu'il ne pouvait faire autrement et qu'il s'était accordé un retour à la maison car sa femme ne déccrochait plus au telephone... Ceci avait evidemment attisé son inquiètude. Beaucoups de penssées eurent le temps de traverser l'esprit de la jeune femme... Elle se rendit compte que son mari ne se préoccupait plus que de la santée de leur futur progeniture et ne prenait plus vraiment de nouvelles d'elle... Lui en voulait-il d'avoir attenté à la vie de cet être cher..? Il semblait tellement heureux à l'idée de devenir père.. Le père d'une jolie petite fille qui plus est. Oui, une fille d'après le docteur... Haruka se sentit tellement rejetée quelle finit par pensser que cette enfant, venue pour la punir, était aussi venue pour manger le peu qu'il restait de sa vie ruinée... Un charogniard...? oui... Un corbeau... " Elle s'apellera... Karasu...."
Karasu naquit ainsi un 16 mai, c'était alors un dimanche.. empli de souffrances cachées et de joies intenses. Ce fut une enfant surprotégée par ses parents : d'un cotès son père, un papa poule en pleine splendeur, de l'autre, une mère essayant de garder sa fille proche d'elle, constamment. esperait-elle attirer l'attention et la grâce de son mari en traitant sa progéniture comme une mère exemplaire.. ? Quoi qu'il en soit, elle n'eu jamais plus ce privilège. La petite passait le plus clair de son temps dans la maison, observant sa génitrice faire des pieds et des mains pour s'occuper d'elle et du foyer. Cette femme lui parlait toujours avec un sourire faux, oui.. Elle était au bord des larmes au fond d'elle, a chaque fois qu'elle devait lui adresser la parole. De ce fait, le silence régnait à longueur de journées, seuls les gestes étaient tendres et dévoués, s'ils n'étaient pas faux eux aussi... Ecouter de la musique? Cela était inconcevable pour Haruka, sa jeunesse avait été faite de joies, de couleurs et de sons en tous genres... et ça elle ne voulait plus y repensser. Elle regrettait déjà assez ce passé révolu. Mr Ishinose, pendant ce temps, était reparti travailler, effectuant de nombreux déplacements à travers tout le japon, et bientôt en Amérique il espérait. Il insistait pour que chaque jour, il entende la voix de sa fille au téléphone et recoive de temps à autres des photos d'elle. Chose qui attristait toujours plus sa femme.
Cela en fût toujours ainsi, Karasu n'alla pas non plus à l'ecole maternelle. Elle eu un professeur particulier pendant toute la periode de la Primaire. C'était une élève assidu et respectueuse. Ne voyant pas beaucoup de monde en dehors de ses parents, elle se réjouissait toujours à la venue de son professeur. Son caractère ne s'était pas développé tel une enfant de son âge, son esprit était enfermé dans une bulle protectrice et n'avait jamais eu à faire au monde extérieur. De ce fait, elle était naive mais sauvage, se méfiant sans scesse de tout des qu'elle avait l'obligation de sortir de chez elle. Elle ne parlait pas, ne montrait aucune expression, se contentant de tenir la main d'une mère hypocrite... Elle ressentait au fond d'elle le rejet qu'avait sa mère pour elle, mais comme cela fut une vérité constante à ses yeux, ce devait être normal. Cependant, elle n'était pas triste. Ses goûts n'étaient pas très développés, si bien qu'elle ne souhaitait jamais rien en particulier pour son anniversaire ou noel, sauf peut etre... des livres. C'est à travers ceux-ci qu'elle a grandit. Grandir à partir d'un imaginaire merveilleux...
~ J'ai lu aujour'dhui jusqu'à quatres heure du matin... Ce n'est pas sérieux, si ma mère me découvrait, elle serait fachée. Mais je n'y peux rien, le temps passe sans que je ne m'en rende compte et le livre m'aspire en lui, comme si je vivais moi-meme cette histoire et que je devais à tout prix la continuer... Aaah, c'est tellement captivant! J'aimerai être le héro de ma propre vie... Mais la mienne n'est pas assez interressante pour ça. hmm... Quand je rêve, je me transforme en héroine, oui, mon propre monde imaginaire. C'est tellement agréable et exitant ! Si je pouvais être enfermée dans un rêve... Ma vie serait au moins quelque chose d'interessant. Ma mère ne me pleurerait pas, mon père ne serait pas là et moi, je serais heureuse...
Première page du journal intime que j'ai reçu de mon père pour mon anniversaire! ( dix ans ça passe vite! ) moi aussi je suis une ecrivain maintenant... ou presque (smile) ~
Comme vous l'aurai compris, apres citation de cette première page mémorable de son journal intime, Karasu était une enfant, et pourtant, elle voulait déjà fuir la réalité. C'est ainsi qu'elle se réveilla, le son de la pluie la tirant melodieusement de son sommeil. Elle s'etira, bras étendus au dessus de sa tête, pour reposer ,ensuite, ses mains sur le matelas... mais... une sensation etrange, un objet.. ses mains étaient posées sur quelque chose de chaud et lisse. Son regard, par réflexe, observa immédiatement la chose à son contact. Elle n'en croyait pas ses yeux... Un... Un oeuf! A cotès d'elle, dans son lit, un oeuf se trouvait là. Une lueur d'exitation traversa son regard, la joie illumina son visage avant l'etonnement et elle s'empara de la petite chose au creux de ses mains. Elle le berça de toute sa curiosité, le tournant et retournant, inspectant le moindre recoin de sa coquille. Des plumes noires étaient representées, des petits reflets lumineux flottant autour. Ces motifs attirerrent son attention plus d'une fois. Finalement, elle fit entrer en contact sa joue avec l'oeuf qui dégageait une étrange et douce chaleur. Ceci fut le début d'une nouvelle vie, une vie dont elle pourrait être l'heroine. Elle cacha alors cette fabuleuse découverte au fond de la poche de son pantalon, allant en trotinant vers la salon, prête à déguster son petit-déjeuner dans la bonne humeur. Sa mère esquissa une grimace, mélangeant doute et mécontentement caché, en voyant le sourire difficilement manquable de la petite étourdie. Celle-ci s'installa à sa place habituelle, où était disposé toutes sortes de choses dont elle pourrait avoir envie de manger. Elle s'empressa d'attraper des tartines fraichement grillées, et d'y étaler avec gourmandise une grande cuilleret de nuttela. Son geste fut immédiatement stoppé par le bruit sours d'un objet tombant au sol. Sans meme regarder de quoi il s'agissait, elle se figea, sachant tout à fait de quoi il s'agissait. Apres ce temps d'arret, elle regarda au sol et ramassa delicatement l'oeuf, tombé sur la moquette. Elle bénit alors ses parents pour avoir fait placer de la moquette dans toute la maison à sa naissance. Etrange... Sa mère la scrutait, dubitative, elle semblait se demander... ce qu'avait fait Karasu?.. La jeune femme s'approcha alors à patte de velour et s'installa aux cotès de l'enfant. L'oeuf avait été reposé sur la table, distinctement, Karasu croyant son trésor repéré et bientot le bien de sa mère. La surprise fit alors place sur son visage. Sa mère ne semblait pas voir l'oeuf, la chose la plus visible de toute la piece. Depuis ce jour, Karasu su qu'elle était la seule capable de voir ceci. Elle se croyait totalement en plein rêve, comme un de ses merveilleux livres vous racontant des histoires improbables. [...]
" Allo ma puce? c'est papa "
" Papa! tu vas bien? "
" Oh ça va toujours quand je t'entends tu sais, et toi, prêtes pour le grand jour demain ? "
" Je... Oui bien sur.. "
" J'espere bien! Bon, papa a encore beaucoup de travail à faire alors il doit te laisser, bonne nuit et gros bizoux petite fripouille! "
" Bonne nuit papa... " *Clic*
~ Ce soir encore, papa m'a téléphoné... Ca ne sert a rien si il n'est pas là en personne. Il ne s'interesse meme pas à mes veritables sentiments... Il a obligé ma mère m'inscrire dans un collège car il la trouvait trop collé à moi. Pff... J'ai peur... Je ne veux voir personne, ne parler à personne... Je me demande même si mon oeuf ne veut pas éclore parce que je m'en occupe mal... Aujourd'hui tout va mal... Je voudrais m'endormir pour toujours ce soir, ne pas me réveiller et ne pas aller au collège.
Une unieme page de mon journal intime... ~
Malheureusement, un son strident la sorti peniblement de ce sommeil qu'elle aurait voulut eternel... Le reveil. A toute hâte, elle dû se preparer à rejoindre les bancs de l'ecole. Sa mère était derrière elle pour la pousser et la surveiller, lui répetant sans scesse qu'il fallait faire bonne impression et arriver a l'avance, histoire de repérer les lieux et se faire de nouveaux camarades. Des camarades... La petite fille rejetait ce mot avec fermeté. La solitude, c'est ce dont elle avait besoin pour progresser. Mais ça, personne dans son entourage ne semblait vouloir le comprendre... Ce n'était que des problemes de "gamins", une fois intégrées elle se sentirait "à l'aise"... Karasu poussa un long soupir, essayant de se détendre le mieux possible, ou du moins d'adopter une apparence qui cacherait son stress. Son visage se figea alors en une expression denuée de sentiments, le regard vide... C'est ainsi, qu'elle s'installa dans la voiture qui la conduisait droit vers le bagne... [...]
En rentrant chez elle, son lit serait son plus grand réconfort. Karasu se rua alors dans la chambre laissant tomber lourdement son caratble devant la porte d'entrée et s'allongea de tout son long, agrippant un oreillet bien fort contre sa poitrine. Des larmes commencerent à perler... Elle n'etait jamais sorti aussi longtemps de chez elle, et encore moins pour cotoyer des enfants de son age, toute une journée durant. C'était une experience qu'elle avait très mal vécu et dont elle n'était pas prete de s'acclimater.
En effet, elle fuyait les autres, sans scesse a l'affut de questions sur "la petite nouvelle de la classe", cherchant à se mettre un potin sous la dent, de quoi rigoler ou créer débat... Ils étaient tous pareil... Meme les plus discrets tendaient l'oreille au cas ou une information leur parviendrait. Mais si ce n'était que ça... La classe était réparti par groupes d'amis, regardant tous d'un oeil différent Karasu, lançant des rumeurs infondées et ricanant entre eux. La jeune fille répondait à peine, et gardait cet air dénué de sentiments.
" Je ne veux pas de cette réalité.... je veux rêver.... même eveillée... "
Les yeux mi-clos, elle chercha a attraper son oeuf... Mais elle ne parvenait pas à le trouver. Ou était-il?! Elle se redressa alors brusquement, se figeant net en voyant, flottant devant elle, l'oeuf se craqueler. Un petit être en sorti, il lui ressemblait beaucoup et arborait un très joli uniforme, ainsi qu'une paire d'ailes noires. Celui-ci s'approcha du visage pétrifié de surprise et d'etonnement de sa proprietaire, deposant sa petite et douce main sur sa joue.
" Le rêve appartient a tous... Toi aussi, tu peux créer ton ideal... Voit la vie sous un autre angle, aborde la comme un rêve que tu façonerais à ta façon... Je suis là pour t'y aider, Karasu "
Un petit sourire amical et chaleureux suivit ces propos qui se voulaient encourageant. Karasu devisagea alors cette petite "sauveuse" et fondit en larme, la prenant delicatement dans les mains et secouant la tête de bas en haut en signe d'approbation. Elle n'etait désormais plus seule dans la bulle qu'elle s'était crée... Quelqu'un était enfin en mesure de la comprendre. Ce fut le jour le plus douloureux et heureux depuis le commencement de sa vie.
Elle fut contraite de continuer le collège. Cela ne la dérangeait cependant plus autant qu'à son premier jour, pour la simple et unique raison qu'elle avait trouvé une alliée. Celle-ci s'apellait Kotomi, elle parlait très peu, elle aussi. Elle lui avait expliqué qu'elle était une shugo chara, un être sorti de son coeur et reflettant une personalité qu'elle renfermait. Elle était là pour la guider et l'aider à l'exprimer librement. Elle était donc prête à ouvrir son coeur au rêve, à voiler la réalité qu'elle serait incapable de supporter. De plus, ses camarades de classe commençaient à prendre de la distance avec elle, ils n'aimaient guere son comportement solitaire et sans joie apparante. Sa seconde année scolaire se révéla néanmoins plus mouvementées. Les garçons commencaient à s'interesser à elle, ce qui ne lui plaisait pas du tout. Son attitude était persu comme "rebelle" et cela avait son importance. Elle fut donc obligée de rejeter des aveux et demandes de la gente masculine. Mine de rien, elle en souffrait, elle ne supportait pas d'adresser la parole à quelqu'un.. et encore moins pour le rejeter froidement. Agir ainsi, se donner une image était la seule chose à faire. Autrement, elle se trouverait incapable de s'exprimer... Devoir affirmer son caractère... [...]
[ a terminer]

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N'en suis la fondatrice ;3